mardi 17 janvier 2023

Le journal L'Humanité a mis à disposition un simulateur qui vous montre vraiment ce que la réforme des retraites changerait pour les citoyen·nes.

Le 10 janvier, la Première Ministre a levé

le voile sur la reforme des retraites que le gouvernement veut mettre en œuvre avant l'été.

L’âge légal de départ sera repoussé progressivement pour atteindre 64 ans en 2030, contre 62 ans aujourd’hui. Pour une retraite à taux plein, il faudra avoir cotisé 43 ans dès 2027 au lieu de 2035 comme le prévoyait la réforme Touraine votée en 2014. La réforme des retraites prévoit donc d’accélérer l’allongement de durée de cotisations.

LIEN VERS LE CALCUL 

 

mercredi 11 janvier 2023

Réforme des retraites : LES SYNDICATS APPELLENT A LA MOBILISATION LE 19 JANVIER


Communiqué intersyndical

 

La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation.
Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l'espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n'est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale. Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le Gouvernement de proposer d’autres solutions de financement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais le gouvernement, arcbouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement.
Suite à l’annonce de la réforme gouvernementale, toutes les organisations syndicales se sont immédiatement réunies pour construire une réponse commune de mobilisation interprofessionnelle. Celle-ci prendra la forme d’une première journée de grèves et de manifestations le 19 janvier 2023.
Parce qu’elles représentent l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, demandeurs et demandeuses d’emploi, et retraité.es, c’est cette date syndicale qui donne le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée.
Elles décident d’ores et déjà de se réunir le 19 janvier au soir avec les organisations de jeunesse pour prolonger le mouvement de mobilisation et convenir d’autres initiatives.
Les organisations syndicales appellent les salarié.es à se mobiliser fortement dès cette première journée dans l’ensemble du territoire et à participer aux différentes initiatives organisées en intersyndicale.
Paris le 10 janvier 2023

L'ensemble de la gauche, des socialistes à la France Insoumise en passant par les écologistes, a appelé à rallier la première journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

 

vendredi 6 janvier 2023

Extinction de l'éclairage public : la question de la responsabilité du maire en cas d'accident

Pour participer à l'effort de « sobriété énergétique », de nombreux élus réduisent, voire suppriment en partie l'éclairage public. Mais, en cas d'accident, leur responsabilité peut-elle être engagée ? Interrogée sur ce point, la ministre Dominique Faure ne s'est pas montrée formelle.

Une baisse « historique »  de la consommation d’électricité liée à l’éclairage public. C’est avec cet adjectif que Enedis a qualifié, fin décembre, la diminution de 20 % de ce poste. 

C’est dans un communiqué paru le 27 décembre que Enedis salue cet effort des collectivités, dans un secteur qui représente « 40 % de leur consommation électrique annuelle »  (11 millions de points lumineux sont déployés dans le pays, qui nécessitent quelque 1 300 mégawatts pour fonctionner, soit la puissance d’un réacteur nucléaire). « 68 % des maires déclaraient en novembre avoir pris des mesures d’extinction de l’éclairage public dans leur commune », rappelle Enedis, se référant à un sondage réalisé avec le CSA. « C’est une réalité : la consommation électrique liée à l’éclairage public des 15 premiers jours de décembre 2022 a baissé de 20 % en ‘’cœur de nuit’’, c’est à dire entre minuit et 4h par rapport à la même période de 2021. »

Suite de l'article sur Maire Info