mardi 28 février 2023

Réforme des retraites : 54 % des Français favorables à des grèves reconductibles, selon le baromètre Odoxa pour Public Sénat

 Par | 28.02.23


D’après le dernier baromètre politique d’Odoxa, réalisé pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, sept Français sur dix refusent que le Sénat vote un report de l’âge légal à 64 ans dans la réforme des retraites. En parallèle, l’enquête montre que la popularité de la Première ministre est en chute libre.

Cinq journées de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites se sont succédé depuis le 19 janvier. Et l’opinion publique reste majoritairement hostile à la réforme des retraites. 66 % des personnes interrogées se disent opposées au texte, d’après le baromètre politique d’Odoxa, réalisé pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, et publié ce 28 février. Ce rejet très net se traduit d’ailleurs dans leur sentiment à l’égard du mouvement social. Les Français sont 61 % à soutenir la journée de mobilisation du 7 mars, au cours de laquelle
les organisations syndicales veulent mettre « la France à l’arrêt ». Et 54 % se disent même favorables à des grèves reconductibles au-delà de cette date (45 % sont contre et 1 % ne se prononce pas), au moment de l’enquête les 21 et 22 février. Ce lundi, tous les syndicats de la SNCF ont appelé à une grève reconductible à compter du 7 mars.

Ce ne sont pas seulement les cortèges qui vont reprendre, ce sont aussi les débats parlementaires. Le Sénat prend le relais dans l’examen du projet de loi, en commission d’abord ce matin, puis dans l’hémicycle du 2 au 12 mars. Après des débats houleux à l’Assemblée nationale, les Français espèrent une tout autre ambiance dans la chambre haute. 87 % attendent de la part des sénateurs des débats « plus dignes et plus apaisés », un souhait massivement partagé quelles que soient les tendances politiques. Par exemple, 84 % des sympathisants de la France insoumise en forment le vœu, 89 % des sympathisants du Parti socialiste, et 90 % des sympathisants du Rassemblement national. La part monte à 97 % chez les sympathisants Renaissance…

Au sommaire :

  • Une opposition marquée des Français au report de l’âge légal ;
  • Une popularité au plus bas pour Matignon sous l’ère Macron.
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mercredi 22 février 2023

Il manque 65 euros chaque mois aux Français les plus précaires pour manger "correctement"

Article paru dans CIDEFE, le 22.02.23

Copyright: ©123rf.com
L’association Familles Rurales, qui publie mercredi
son 16e Observatoire des prix de grande consommation, estime que même s’ils souhaitent manger sainement, les 9 millions de Français les plus précaires n’en ont pas les moyens.

65 euros. Voilà la somme qu’il manque chaque mois aux 9 millions de Français les plus précaires pour manger «correctement», révèle l’association Familles Rurales. Ce mercredi matin, l’association publie pour la seizième année consécutive son «Observatoire des prix de grande consommation» et appelle le gouvernement à aider financièrement ces familles pour qu’elle puisse suivre le Plan national nutrition santé (PNNS). Ce programme qui préconise, par exemple, de réduire de 30 % la consommation de sel d’ici 2025 ou de manger 5 fruits et légumes par jours.

«Les 9 millions de Français les plus précaires utilisent 7,3 % de leur budget mensuel pour l’alimentation, soit 413 euros. Or, sur le panier de 42 produits du Plan national nutrition santé, après calcul, on arrive à un total de 477 euros. Il leur manque donc 65 euros par mois», détaille ce mercredi matin la directrice consommation de l’association Nadia Ziane sur FranceInfo, qui révèle le contenu de l’étude. «Quand bien même, [ces familles les plus précaires] voudraient suivre ces recommandations [pour manger sainement], elles n’ont pas les moyens économiques de le faire», plaide-t-elle…

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samedi 11 février 2023

ET POURQUOI NE PAS TAXER LES SUPER PROFITS ?

 Et si on taxait les superprofits vraiment à la hauteur de la crise

Aux côtés d'ONG, associations et syndicats membres de l’Alliance Écologique et Sociale cette pétition a vocation à soutenir la mise en place d'une taxation ambitieuse des superprofits.

Membres de l’Alliance Écologique et Sociale signataires de cette pétition :

Aequitaz - Les Amis de la Terre France - Attac France - La CGT -La Confédération paysanne - La Convergence des services publics - La Fondation Copernic - France Nature Environnement - La FSU - Greenpeace France - Mouvement pour une Alternative Non-Violente - Notre Affaire à Tous - Oxfam France - Réseau action Climat - Solidaires.

 Le 49.3 déclenché par le gouvernement lors du vote du budget à l’Assemblée nationale a empêché tout débat parlementaire autour d’une taxation sur les superprofits des entreprises alors même que plusieurs amendements avaient été déposés par l’opposition pour rendre la taxe plus ambitieuse. La taxe proposée par le gouvernement n’est pas à la hauteur et ne permettra pas de répondre à la crise que vivent les Françaises et les Français. Ceux-ci demeurent d’ailleurs toujours largement favorables à une taxe des superprofits qui permettrait de répondre à la crise du coût de la vie...Voir la pétition déposée sur le site du Sénat.


 





mercredi 1 février 2023

La Fondation Abbé Pierre présente son rapport 2023 sur l’état du mal-logement en France


Voici 28 ans que la Fondation Abbé Pierre publie


« L’État du mal- logement en France ». Cet ouvrage a souvent contribué à la réflexion autour des politiques publiques du logement et l’a enrichie, édition après édition. Pour autant, après quasiment trois décennies d’expérience, on peut raisonnablement constater que — si le diagnostic de la Fondation a souvent été partagé par tous les acteurs du secteur — la volonté politique de s’attaquer à ce vaste chantier a cruellement manqué.

Et les principales victimes de mal-logement restent les mêmes, année après année. Ce sont le plus souvent des ménages déjà fragilisés par la vie qui subissent la double peine de ne pas disposer d’un logement digne et décent pour se reconstruire.

Ce que ce rapport veut mettre en évidence, ce sont justement des publics qui ont particulièrement souffert des carences politiques en la matière. En analysant le phénomène du mal-logement au prisme du genre, cette édition montre en effet que les femmes, massivement, comme les minorités de genre se trouvent parmi les grandes victimes des problèmes de logement : discrimination, ruptures résidentielles complexes, violences sexuelles et sexistes, position de domination encore vive dans la société actuelle… De nombreux leviers contribuent au maintien de la fragilité de ces personnes face au défi d’un parcours résidentiel protecteur et serein.

Comme chaque année également, ce rapport décrypte les politiques publiques en cours. Et il constate encore l’écart désespérant entre la situation nationale et sa prise en compte par des pouvoirs publics au mieux timides, au pire totalement désintéressés du sujet, alors que les ménages, en proie à une ponction massive de leur pouvoir d’achat par l’inflation et ses conséquences, voient le logement et l’énergie nécessaire à son bon fonctionnement peser de plus en plus lourd dans leur budget, les obligeant à des arbitrages douloureux et dangereux…Lire la suite du rapport sur le site de la Fondation Abbé Pierre