mercredi 20 septembre 2023

Impact de l'inflation sur le pouvoir d'achat : enquete IFOP

 

Photos : Karolina Grabowska
 



Dans la vie quotidienne des Français, l’inflation inspire plusieurs réactions : nombreux sont ceux qui pensent que l’inflation a un impact sur leur pouvoir d’achat (92%), qu’elle les inquiète (91%), qu’elle doit constituer une priorité de l’action gouvernementale (91%), qu’elle va changer leur comportements (87%).

Lien vers le sondage IFOP du 15/0/2020


 

mercredi 6 septembre 2023

Pauvreté : un tiers des Français peinent à faire trois repas par jour

par CIDEFE | 6.09.23 | Actualité, Pauvreté

La 17e édition du baromètre de la pauvreté et de la précarité, publiée ce mercredi 5 septembre, par le Secours populaire français, montre que la situation économique des Français ne cesse de se détériorer, particulièrement pour les plus modestes.

  • Alors que les prix n’en finissent plus d’augmenter, d’une année sur l’autre, la situation financière des Français continue d’empirer. Les chiffres le confirment amèrement. C’est ce qui ressort, une fois de plus, du baromètre de la pauvreté et de la précarité du Secours Populaire Français  (SPF).

Dans un contexte toujours plus préoccupant, la 17e édition de cette enquête très complète, réalisée par Ipsos auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 Français de 16 ans et plus et rendue publique mercredi 6 septembre, révèle que les difficultés à assurer les dépenses courantes augmentent encore et atteignent de nouveaux records. Ainsi, 45 % des personnes interrogées avouent avoir des difficultés pour payer certains actes médicaux mal remboursés par la Sécurité sociale. Elles étaient 39 % en 2022…

 Lire la suite dans l'Humanité

dimanche 28 mai 2023

Déploiement des ZFE : un ressenti "nettement négatif" des Français, selon une consultation organisée par le Sénat


Publié le 25 mai 2023 par Anne Lenormand , Localtis 

86% des particuliers et 79% des professionnels se disent opposés au déploiement des zones à faible émission mobilité (ZFE-m), selon les résultats de la consultation en ligne lancée à l'initiative de Philippe Tabarot, rapporteur de la mission d'information "flash" du Sénat sur l’acceptabilité et la mise en œuvre de ce dispositif visant à lutter contre la pollution de l'air dans les grandes agglomérations. 



Un record de participation : avec 51.346 réponses, la consultation
en ligne lancée du 17 avril au 14 mai à l'initiative de Philippe Tabarot,
rapporteur de la mission d'information "flash" du Sénat sur l’acceptabilité et la mise en œuvre des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), a suscité davantage de contributions que celle sur la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes départementales en 2018 (23.000 réponses) ou celle sur la gratuité des transports publics en 2019 (10.000). Preuve que le sujet passionne, 93% de particuliers ont répondu, dont 60% résident à l'intérieur ou à proximité d'une des ZFE prévues par la loi d'orientation des mobilités. Jamais non plus autant d'avis négatifs n'auront été recueillis, 86% des particuliers et 79% des professionnels se disant opposés au déploiement des ZFE. "Ce succès entre guillemets témoigne des nombreuses inquiétudes que ce dispositif génère chez les Français, même s'il s'agit d'une consultation basée sur le principe du volontariat et non d'un sondage représentatif", a expliqué Philippe Tabarot lors d'un point presse ce 25 mai.

Article complet sur la Banque des Territoires 

 

lundi 17 avril 2023

Initiative Après l’organisation, samedi, d’une journée consacrée à la vie démocratique, le maire de Corbeil-Essonnes, Bruno Piriou, est convaincu qu’il existe des solutions et des envies de changement chez de nombreux citoyens face au mépris du chef de l’État.

 

Bruno Piriou : « N’attendons pas pour redonner du souffle à notre démocratie »

Publié le lundi 17 avril 2023 par l'Humanité
La mairie de Corbeil-Essonnes souhaite organiser le plus de réunions possibles pour donner la parole aux habitants.
La mairie de Corbeil-Essonnes souhaite organiser le plus de réunions possibles pour donner la parole aux habitants.

En pleine crise démocratique, la commune de Corbeil-Essonnes (Essonne) a organisé, samedi, une journée sur cette question brûlante. Dans la ville longtemps dirigée par le clan Dassault, ces Rencontres des territoires qui réinventent la démocratie ont mis en lumière une série de solutions que nous expose le maire Bruno Piriou.

Qu’est-ce qui a motivé l’organisation de ces rencontre ?

Bruno PiriouMaire (divers gauche) de Corbeil-Essonnes

Pour comprendre l’origine de cette initiative, prise il y a un an, il faut remonter un peu en arrière. Il y a dix ans, nous avons créé une association citoyenne baptisée le Printemps de Corbeil. L’idée était de conquérir le pouvoir et de prendre la mairie. Ce qu’on a réussi à faire en 2020. Immédiatement, nous avons voulu faire de la politique autrement. Gérer une mairie demande du temps, mais il ne faut pas perdre notre esprit militant. Je suis convaincu qu’il existe dans notre pays un foisonnement démocratique qu’on ne voit pas et qu’on n’entend pas. L’une des pistes pour élargir le spectre de la gauche est de permettre à celles et ceux qui agissent au quotidien, sur nos territoires et dans nos entreprises, de se rencontrer le temps d’une journée pour partager leurs expériences de démocratie. Il faut remonter à plusieurs décennies dans l’histoire de notre ville pour trouver la trace d’une telle rencontre, qui a tenu ses promesses.

En pleine bataille des retraites, et au lendemain de la validation de l’essentiel de la loi par le Conseil constitutionnel, ces débats tombent-ils à point nommé ?

Effectivement, ces rencontres ont commencé quelques minutes après avoir appris que la réforme était promulguée par Emmanuel Macron. Il y a un mépris démocratique incroyable de sa part. À l’inverse, le mouvement social est, depuis janvier, un extraordinaire moment démocratique. Il se passe des choses actuellement, la France ne sera pas la même à l’issue de la mobilisation. Il y a un appétit démocratique.

Quelles solutions préconisez-vous pour redonner du souffle à la démocratie à l’échelle locale ?

Il y en a des milliers. Actuellement, nous organisons le plus de réunions publiques possible pour donner la parole aux habitants. Pas question d’attendre les prochaines élections pour ça. Nous voulons faire en sorte que les politiques culturelles, sportives ou de santé soient élaborées avec les acteurs concernés. Ça ne se fait jamais. Osons aussi les référendums locaux ! Développons l’éducation populaire et aidons les gens à devenir citoyens. On dit souvent que la ville appartient aux habitants. Est-ce vraiment le cas ? Non. Y compris à Corbeil-Essonnes.

Quelles suites allez-vous donner à cette journée ?

N’attendons pas le grand soir électoral pour redonner du souffle à notre démocratie. Il y a des choses à faire tout de suite. Nous allons nous étendre à d’autres réseaux existants et participer à des initiatives partout en France pour mettre en commun nos expériences de démocratie.

vendredi 14 avril 2023

Point de vue : Projet Alimentaire Territorial et grandes exploitations : une opportunité nourricière dans les confins métropolitains ?


Photo : PEXELS - Marianna 89430
Comment les politiques publiques locales de l’alimentation peuvent-elles intégrer les espaces
agricoles de la grande culture ? Dans le Sud-Artois, un Projet alimentaire territorial (PAT)
renouvelle les liens entre villes, campagnes et systèmes agricoles.




La Communauté de communes du Sud-Artois (CCSA) est
située aux confins des aires d’attraction d’Arras et d’Amiens, en périphérie sud de l’Aire métropolitaine de Lille (AML). Depuis 2020, cette intercommunalité, centrée autour de la petite ville de Bapaume, a mis en place un Projet Alimentaire Territorial (PAT), dans un territoire a priori peu propice au déploiement d’un « système alimentaire territorial » (LOAAF du 13 octobre 2014, Corade et Lemarié-Boutry 2020). En effet, loin d’un maillage de petites exploitations maraîchères en circuits courts, le Sud-Artois est dominé par la grande exploitation en grandes cultures, peu susceptible de nourrir les ménages en circuits courts. En effet, au-delà de sa définition statistique, la grande exploitation se caractérise par la taille de sa Surface agricole utile (SAU) et une tendance à l’expansion, un niveau de technologie très élevé (Guillemin 2019) et une orientation vers la monoculture intégrée dans des filières agro-industrielles longues…

Au sommaire : Grandes exploitations et grande culture à l’écart de la transition agricole ? ;
Comment renouer le dialogue entre les différentes parties prenantes ? ;
Un PAT à inventer : vers un PAT « du milieu », modèle pour d’autres territoires ? ;
Vers des programmes régionaux ?

Lire la suite sur Metropolitiques 

mardi 7 mars 2023

Les Français, la réforme des retraites et la journée du 7 mars

Parution du FIl des élus du 6 mars 2023

Quelques jours avant la « journée noire » prévue le mardi 7 mars, l’Ifop pour l’Humanité a interrogé les Français sur leur adhésion à la demande adressée par l’intersyndicale de retirer le projet de réforme des retraites, ainsi que sur la pertinence ressentie d’une grève reconductible à partir du 7 mars... suite de l'article et dossier

mardi 28 février 2023

Réforme des retraites : 54 % des Français favorables à des grèves reconductibles, selon le baromètre Odoxa pour Public Sénat

 Par | 28.02.23


D’après le dernier baromètre politique d’Odoxa, réalisé pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, sept Français sur dix refusent que le Sénat vote un report de l’âge légal à 64 ans dans la réforme des retraites. En parallèle, l’enquête montre que la popularité de la Première ministre est en chute libre.

Cinq journées de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites se sont succédé depuis le 19 janvier. Et l’opinion publique reste majoritairement hostile à la réforme des retraites. 66 % des personnes interrogées se disent opposées au texte, d’après le baromètre politique d’Odoxa, réalisé pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, et publié ce 28 février. Ce rejet très net se traduit d’ailleurs dans leur sentiment à l’égard du mouvement social. Les Français sont 61 % à soutenir la journée de mobilisation du 7 mars, au cours de laquelle
les organisations syndicales veulent mettre « la France à l’arrêt ». Et 54 % se disent même favorables à des grèves reconductibles au-delà de cette date (45 % sont contre et 1 % ne se prononce pas), au moment de l’enquête les 21 et 22 février. Ce lundi, tous les syndicats de la SNCF ont appelé à une grève reconductible à compter du 7 mars.

Ce ne sont pas seulement les cortèges qui vont reprendre, ce sont aussi les débats parlementaires. Le Sénat prend le relais dans l’examen du projet de loi, en commission d’abord ce matin, puis dans l’hémicycle du 2 au 12 mars. Après des débats houleux à l’Assemblée nationale, les Français espèrent une tout autre ambiance dans la chambre haute. 87 % attendent de la part des sénateurs des débats « plus dignes et plus apaisés », un souhait massivement partagé quelles que soient les tendances politiques. Par exemple, 84 % des sympathisants de la France insoumise en forment le vœu, 89 % des sympathisants du Parti socialiste, et 90 % des sympathisants du Rassemblement national. La part monte à 97 % chez les sympathisants Renaissance…

Au sommaire :

  • Une opposition marquée des Français au report de l’âge légal ;
  • Une popularité au plus bas pour Matignon sous l’ère Macron.
Lire la suite sur Public Sénat

 

 


mercredi 22 février 2023

Il manque 65 euros chaque mois aux Français les plus précaires pour manger "correctement"

Article paru dans CIDEFE, le 22.02.23

Copyright: ©123rf.com
L’association Familles Rurales, qui publie mercredi
son 16e Observatoire des prix de grande consommation, estime que même s’ils souhaitent manger sainement, les 9 millions de Français les plus précaires n’en ont pas les moyens.

65 euros. Voilà la somme qu’il manque chaque mois aux 9 millions de Français les plus précaires pour manger «correctement», révèle l’association Familles Rurales. Ce mercredi matin, l’association publie pour la seizième année consécutive son «Observatoire des prix de grande consommation» et appelle le gouvernement à aider financièrement ces familles pour qu’elle puisse suivre le Plan national nutrition santé (PNNS). Ce programme qui préconise, par exemple, de réduire de 30 % la consommation de sel d’ici 2025 ou de manger 5 fruits et légumes par jours.

«Les 9 millions de Français les plus précaires utilisent 7,3 % de leur budget mensuel pour l’alimentation, soit 413 euros. Or, sur le panier de 42 produits du Plan national nutrition santé, après calcul, on arrive à un total de 477 euros. Il leur manque donc 65 euros par mois», détaille ce mercredi matin la directrice consommation de l’association Nadia Ziane sur FranceInfo, qui révèle le contenu de l’étude. «Quand bien même, [ces familles les plus précaires] voudraient suivre ces recommandations [pour manger sainement], elles n’ont pas les moyens économiques de le faire», plaide-t-elle…

Lire la suite sur Libération

 

samedi 11 février 2023

ET POURQUOI NE PAS TAXER LES SUPER PROFITS ?

 Et si on taxait les superprofits vraiment à la hauteur de la crise

Aux côtés d'ONG, associations et syndicats membres de l’Alliance Écologique et Sociale cette pétition a vocation à soutenir la mise en place d'une taxation ambitieuse des superprofits.

Membres de l’Alliance Écologique et Sociale signataires de cette pétition :

Aequitaz - Les Amis de la Terre France - Attac France - La CGT -La Confédération paysanne - La Convergence des services publics - La Fondation Copernic - France Nature Environnement - La FSU - Greenpeace France - Mouvement pour une Alternative Non-Violente - Notre Affaire à Tous - Oxfam France - Réseau action Climat - Solidaires.

 Le 49.3 déclenché par le gouvernement lors du vote du budget à l’Assemblée nationale a empêché tout débat parlementaire autour d’une taxation sur les superprofits des entreprises alors même que plusieurs amendements avaient été déposés par l’opposition pour rendre la taxe plus ambitieuse. La taxe proposée par le gouvernement n’est pas à la hauteur et ne permettra pas de répondre à la crise que vivent les Françaises et les Français. Ceux-ci demeurent d’ailleurs toujours largement favorables à une taxe des superprofits qui permettrait de répondre à la crise du coût de la vie...Voir la pétition déposée sur le site du Sénat.


 





mercredi 1 février 2023

La Fondation Abbé Pierre présente son rapport 2023 sur l’état du mal-logement en France


Voici 28 ans que la Fondation Abbé Pierre publie


« L’État du mal- logement en France ». Cet ouvrage a souvent contribué à la réflexion autour des politiques publiques du logement et l’a enrichie, édition après édition. Pour autant, après quasiment trois décennies d’expérience, on peut raisonnablement constater que — si le diagnostic de la Fondation a souvent été partagé par tous les acteurs du secteur — la volonté politique de s’attaquer à ce vaste chantier a cruellement manqué.

Et les principales victimes de mal-logement restent les mêmes, année après année. Ce sont le plus souvent des ménages déjà fragilisés par la vie qui subissent la double peine de ne pas disposer d’un logement digne et décent pour se reconstruire.

Ce que ce rapport veut mettre en évidence, ce sont justement des publics qui ont particulièrement souffert des carences politiques en la matière. En analysant le phénomène du mal-logement au prisme du genre, cette édition montre en effet que les femmes, massivement, comme les minorités de genre se trouvent parmi les grandes victimes des problèmes de logement : discrimination, ruptures résidentielles complexes, violences sexuelles et sexistes, position de domination encore vive dans la société actuelle… De nombreux leviers contribuent au maintien de la fragilité de ces personnes face au défi d’un parcours résidentiel protecteur et serein.

Comme chaque année également, ce rapport décrypte les politiques publiques en cours. Et il constate encore l’écart désespérant entre la situation nationale et sa prise en compte par des pouvoirs publics au mieux timides, au pire totalement désintéressés du sujet, alors que les ménages, en proie à une ponction massive de leur pouvoir d’achat par l’inflation et ses conséquences, voient le logement et l’énergie nécessaire à son bon fonctionnement peser de plus en plus lourd dans leur budget, les obligeant à des arbitrages douloureux et dangereux…Lire la suite du rapport sur le site de la Fondation Abbé Pierre

 

mardi 17 janvier 2023

Le journal L'Humanité a mis à disposition un simulateur qui vous montre vraiment ce que la réforme des retraites changerait pour les citoyen·nes.

Le 10 janvier, la Première Ministre a levé

le voile sur la reforme des retraites que le gouvernement veut mettre en œuvre avant l'été.

L’âge légal de départ sera repoussé progressivement pour atteindre 64 ans en 2030, contre 62 ans aujourd’hui. Pour une retraite à taux plein, il faudra avoir cotisé 43 ans dès 2027 au lieu de 2035 comme le prévoyait la réforme Touraine votée en 2014. La réforme des retraites prévoit donc d’accélérer l’allongement de durée de cotisations.

LIEN VERS LE CALCUL 

 

mercredi 11 janvier 2023

Réforme des retraites : LES SYNDICATS APPELLENT A LA MOBILISATION LE 19 JANVIER


Communiqué intersyndical

 

La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation.
Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l'espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n'est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale. Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le Gouvernement de proposer d’autres solutions de financement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais le gouvernement, arcbouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement.
Suite à l’annonce de la réforme gouvernementale, toutes les organisations syndicales se sont immédiatement réunies pour construire une réponse commune de mobilisation interprofessionnelle. Celle-ci prendra la forme d’une première journée de grèves et de manifestations le 19 janvier 2023.
Parce qu’elles représentent l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, demandeurs et demandeuses d’emploi, et retraité.es, c’est cette date syndicale qui donne le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée.
Elles décident d’ores et déjà de se réunir le 19 janvier au soir avec les organisations de jeunesse pour prolonger le mouvement de mobilisation et convenir d’autres initiatives.
Les organisations syndicales appellent les salarié.es à se mobiliser fortement dès cette première journée dans l’ensemble du territoire et à participer aux différentes initiatives organisées en intersyndicale.
Paris le 10 janvier 2023

L'ensemble de la gauche, des socialistes à la France Insoumise en passant par les écologistes, a appelé à rallier la première journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

 

vendredi 6 janvier 2023

Extinction de l'éclairage public : la question de la responsabilité du maire en cas d'accident

Pour participer à l'effort de « sobriété énergétique », de nombreux élus réduisent, voire suppriment en partie l'éclairage public. Mais, en cas d'accident, leur responsabilité peut-elle être engagée ? Interrogée sur ce point, la ministre Dominique Faure ne s'est pas montrée formelle.

Une baisse « historique »  de la consommation d’électricité liée à l’éclairage public. C’est avec cet adjectif que Enedis a qualifié, fin décembre, la diminution de 20 % de ce poste. 

C’est dans un communiqué paru le 27 décembre que Enedis salue cet effort des collectivités, dans un secteur qui représente « 40 % de leur consommation électrique annuelle »  (11 millions de points lumineux sont déployés dans le pays, qui nécessitent quelque 1 300 mégawatts pour fonctionner, soit la puissance d’un réacteur nucléaire). « 68 % des maires déclaraient en novembre avoir pris des mesures d’extinction de l’éclairage public dans leur commune », rappelle Enedis, se référant à un sondage réalisé avec le CSA. « C’est une réalité : la consommation électrique liée à l’éclairage public des 15 premiers jours de décembre 2022 a baissé de 20 % en ‘’cœur de nuit’’, c’est à dire entre minuit et 4h par rapport à la même période de 2021. »

Suite de l'article sur Maire Info