vendredi 14 avril 2023

Point de vue : Projet Alimentaire Territorial et grandes exploitations : une opportunité nourricière dans les confins métropolitains ?


Photo : PEXELS - Marianna 89430
Comment les politiques publiques locales de l’alimentation peuvent-elles intégrer les espaces
agricoles de la grande culture ? Dans le Sud-Artois, un Projet alimentaire territorial (PAT)
renouvelle les liens entre villes, campagnes et systèmes agricoles.




La Communauté de communes du Sud-Artois (CCSA) est
située aux confins des aires d’attraction d’Arras et d’Amiens, en périphérie sud de l’Aire métropolitaine de Lille (AML). Depuis 2020, cette intercommunalité, centrée autour de la petite ville de Bapaume, a mis en place un Projet Alimentaire Territorial (PAT), dans un territoire a priori peu propice au déploiement d’un « système alimentaire territorial » (LOAAF du 13 octobre 2014, Corade et Lemarié-Boutry 2020). En effet, loin d’un maillage de petites exploitations maraîchères en circuits courts, le Sud-Artois est dominé par la grande exploitation en grandes cultures, peu susceptible de nourrir les ménages en circuits courts. En effet, au-delà de sa définition statistique, la grande exploitation se caractérise par la taille de sa Surface agricole utile (SAU) et une tendance à l’expansion, un niveau de technologie très élevé (Guillemin 2019) et une orientation vers la monoculture intégrée dans des filières agro-industrielles longues…

Au sommaire : Grandes exploitations et grande culture à l’écart de la transition agricole ? ;
Comment renouer le dialogue entre les différentes parties prenantes ? ;
Un PAT à inventer : vers un PAT « du milieu », modèle pour d’autres territoires ? ;
Vers des programmes régionaux ?

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