QUOTIENTS FAMILIAUX : RIEN NE VA PLUS !!!

Pendant le mois de juillet,  la majorité municipale à fait voter à la hâte et dans la plus grande confusion une série de modifications et notamment celui du calcul des quotients familiaux.
Par manque de vigilance et excès de confiance, les élus du Printemps ont voté cette délibération. En effet, la majorité nous a affirmé qu’une étude d’impact avait été faite.

Dans les faits, ces nouveaux calculs se traduisent par une augmentation de toutes les activités municipales : entendez une augmentation déguisée des impôts. Nos élus ont demandé au Maire de communiquer l'étude réalisée : voici sa réponse textuelle : "Au sujet de l'étude réalisée sur les quotients, il s'agit d'un document de travail interne qui n'est aucunement divulguable en extérieur". Depuis quand les documents et études ne sont-ils pas accessibles aux élus ? Monsieur le Maire va devoir apprendre les lois de la République ! Si cette étude comporte des noms il suffit de la rendre anonyme. Si cette étude n'existe pas, il y aurait un faux en déclaration publique et sur un procès-verbal de Conseil Municipal ! 

Alors, soit cette étude existe et elle doit être communiquée aux élus, soit elle n'existe pas et il est urgent de l’effectuer. Bon nombre de Salucéens sont mécontents des augmentations induites par cette décision. Pour certaines familles c'est plus de 28% !!!

Dans le même temps la municipalité a décidé malgré l’avis défavorable des élus du Printemps, de subventionner en partie les repas servis au collège privé de L’ESED avec les impôts des Salucéens.

Rappelons que les repas vont être facturés 2.80 €, alors que l'adjoint aux finances a annoncé un prix de revient, toutes charges comprises, de 10 € par repas, sans compter la surcharge de travail imposée au personnel de restauration et du matériel de cuisine fourni gracieusement par la mairie à cette école.


Pour le Printemps de Saulx, cette politique ne va pas dans le bon sens ! Elle aura pour conséquences de contraindre un certain nombre de Salucéens, à réduire  leur accès aux activités culturelles !

Il est temps de revoir ces deux décisions prises à la hâte par la Majorité sans réelle concertation avec la population. Où sont les belles promesses de campagne !