lundi 9 avril 2018

INFO DU PARISIEN / Gérald Moruzzi / 08 avril 2018, 18h10



En désaccord avec le maire Stéphane Bazile, près d’une dizaine d’élus ont quitté la réunion du dernier conseil municipal. La prochaine, programmée vendredi soir, ne devrait pas être moins surprenante.

A Saulx-les-Chartreux aussi, la politique n’est pas un long fleuve tranquille. En témoigne la tournure prise par la dernière réunion du conseil municipal, jeudi dernier. La minute de silence observée en hommage au lieutenant-colonel de la gendarmerie nationale Arnaud Beltrame, blessé mortellement par un terroriste dans l’Aude, avait pourtant laissé penser à une union parmi les élus, réunis ce soir-là pour voter le budget de la commune. Sous le regard médusé du public, cette communion a très vite volé en éclat.

Deuxième adjoint en charge de l’urbanisme et des travaux, Florian Dubourg a lancé un grand mouvement que personne n’attendait. C’est en effet sans tarder qu’il a quitté sa place puis la réunion, après avoir déclaré son désaccord politique avec le maire (LR) Stéphane Bazile.

Dans la foulée, près d’une dizaine d’élus, essentiellement issus de la majorité, adjoints au maire et conseillers municipaux, délégués ou non, ont fait de même. Le quorum n’étant plus atteint, le vote du budget n’a pu être effectué. La séance a été reportée à une nouvelle réunion du conseil municipal, programmée vendredi soir, à 20 h 30.
Stéphane Bazile ne souhaite pas, pour l’heure, apporter de commentaires sur le scénario de cette réunion du conseil municipal. Les élus contestataires non plus. Pour le moment, ils réservent leurs explications aux habitants de la commune.
La tête de liste de l’opposition désapprouve la méthode

Frondeuse en son temps, alors qu’elle faisait partie de la précédente majorité menée par l’ancien maire Jean Flégéo, candidate malheureuse en juin 2016 lors de la victoire de Stéphane Bazile, Laurence Auffret-Deme (PCF) apporte son soutien à l’édile. « Même si je ne partage pas les mêmes engagements que lui, je désapprouve totalement ce qui se passe », explique la tête de liste de l’opposition, qui s’interroge sur la suite des événements.

Ces élus vont-ils jouer l’usure ou démissionner et ainsi provoquer des élections partielles ? Le flou reste de mise. « Dans tous les cas, ce qui est fait par les urnes ne doit être défait que par les urnes », souligne Laurence Auffret-Deme, qui conclut en mettant en avant l’intérêt général.

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